"Abracadraba, ce balai n'est pas à toi!"
Elouan
Il était une fois Alice qui écrivit à son petit Prince...Elouan
"Mon petit prince, depuis un peu plus d'un mois tu n'étais plus vraiment le même. Nous étions très inquiets pour toi. Durant ces moments difficiles tu m'as montré que des parents pouvait aimer très fort mais pouvait aussi se fâcher avec le petit qu'ils chérissent de toute leur âme. Nous avons rencontré ensemble la patience, l'impuissance, l'affrontement, les pleurs et un soir le soulagement. Enfin. Un soir de pleine lune, sur la route qui nous ramenait de Normandie, tu as parlé. Tu as parlé pendant une bonne demie heure. Il était tard, d'habitude tu dors toujours en voiture la nuit. Mais là, tu en avais vraiment gros sur le cœur depuis plus d'un mois... Et ce soir là tu as su trouver les mots et la force pour parler, raconter tout ce qui n'allait pas. Un monologue simple, vivant, plein d'émotion. Je suis fière de toi mon Petit Prince . Je suis fière que tu ais réussi à soulager ton cœur de trois ans. Ce que tu as dit ce soir là je te l'écrirai sur un joli papier, je glisserai la lettre dans une enveloppe et je la poserai dans ta boite à trésors. Je n'en dirais pas plus ici ce soir car c'est ton histoire et pas celle de Nopilouma. L'histoire de Nopilouma, c'est la fierté de voir le Petit Prince grandir et réussir à trouver comment affronter les choses pas sympas de la vie."
3 commentaires:
Bravo!
Et pour lui que tu aides à grandir, et pour toi qui comprends l'importance des choses, et es capable de les transcrire pour qu'il les retrouve, au besoin, plus tard...
Bravo, oui, vraiment.
de l'autre côté du miroir, il y a un vrai coeur.
Merci beaucoup "anonyme" pour ton commentaire. Je suis très touchée. Même pas un petit pseudo qui me permettrais de te démasquer si on se connaît?! En même temps c'est la magie d'un blog!
Et non, Nopilouma, on ne se connaît pas ! Mais je me reconnais parfois en toi, je me sens "soeur" des femmes qui, comme toi, aiment et sont attentives à ces jeunes êtres que nous recevons en privilège de la vie.
Parents , essayons -nous d'être ! Tu parles ! ce sont eux qui nous font grandir, grandir à l'intérieur...Ils nous offrent l'occasion de relire ce que nous sommes à l'aune de leur(s) regards, de leur(s) parole(s) pour que nous commencions à comprendre pourquoi nous avons été tels (je dis "avons été" car justement ils nous donnent l'occasion de changer, en "mieux" si possible ), pourquoi nos parents ont été comme ils ont été, ainsi de suite.
Ils sont LE cadeau...
Ce que j'écris là, je le dis parce que je le ressens, même si ça ressemble à de la psychologie de cuisine!
Bises!
NB : sois sûre que mes enfants ne me prennent pas pour une sainte!
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