lundi 10 mars 2008

Le loup, la biche et le chevalier.

Il était une fois Alice qui chantait...





"Une femme pose ses mains sur son ventre arrondie.
Elle ferme les yeux.
Une berceuse arrive naturellement sur ses lèvres.
Les paroles sont aux rendez-vous.
Et pourtant, la dernière fois que sa Maman ou son Papa lui ont chanté cette berceuse elle était toute petite.
Elle se souvient.
Ses mains sont sur son ventre.
Cette fois-ci, c'est elle qui chante pour la vie qu'elle porte.
Ce sera cette même chanson douce qu'elle chantera à ses trois petits, avant même qu'ils ne soient nés.
Et à chaque fois, ses yeux laisseront échapper une larme.

Le loup, la biche et le chevalier

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce,
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois.

La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.

La petite biche,
Ce sera toi, si tu veux.
Le loup, on s'en fiche.
Contre lui, nous serons deux.
Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants.

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
eh, eh, eh, eh

La jolie princesse
Avait tes jolis cheveux,
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie.

{Variante pour les 2 derniers:}

O le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
A tout jamais

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J'écoutais en m'endormant.
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi,
Pour toi, ô ma douce,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Jusqu'à la fin de ma vie."

Henri Salvador

vendredi 7 mars 2008

Les crocodiles


Il était une fois Alice qui n'aimait pas les crocodiles...

"Je n'aime pas les crocodiles.
Ils nous empêchent de dormir.
Ils nous rendent de mauvaise humeur entre 2h et 3h du matin.
Ils se glissent dans le lit des enfants, même dans le petit lit qui est dans la chambre des parents.

Je n'aime pas les crocodiles.
C'est peut être pour ça qu'ils ne viennent pas dans notre lit.

Antoine n'ont plus n'aime pas les crocodiles (enfin, je crois...).
C'est aussi peut être pour ça que lorsqu'il dort dans le lit de Elouan il n'y a pas de crocodiles.

Non vraiment je n'aime pas les crocodiles."

jeudi 6 mars 2008

Le soleil brille !

Il était une fois Alice qui était bien...



"Là.
Ne pas bouger.

Fermer les yeux.
Sentir les rayons du soleil qui chauffent mon visage, puis mon dos, puis mes jambes...
Écouter.
Se laisser bercer par le chant des oiseaux.

Ouvrir les yeux.
Regarder les premières jonquilles fleuries.
Voir les enfants jouer dans le jardin, enfin...
Admirer le ciel bleu si haut, que pas un nuage n'arrive à s'y accrocher.


Penser qu'il va être temps de mettre la tondeuse à réviser...
Envisager d'acheter une chaise longue...
S'imaginer à Groix, St Germain, Berneville...
Trouver un bon livre passionnant.


Que c'est bon.
Que je suis bien.

Merci."

lundi 3 mars 2008

La sagesse (suite) Irlandisez-moi (fin)...

Il était une fois Alice qui annula ses vacances...

"La sagesse parfois peut vous mettre en colère, vous rendre triste, vous faire ressentir comme un sentiment d'injustice...

Oui, agir par sagesse n'est pas facile...

Alors, nous n'irons pas en Irlande...par sagesse.

Par Sagesse, Papa, nous ne ferons pas ce voyage pour l'instant.
Par sagesse, Elouan, nous ne prendrons pas le "ros" bateau pour aller en "Nilande".
Par sagesse, Antoine, nous reporterons une énième fois des "vacances" en famille.
Par sagesse, Maman, nous choisirons une autre fois un joli cottage à louer pas trop loin du Conemara.
Par sagesse, mon Bébé, je vais me reposer pour te garder le plus longtemps possible au chaud.
Par sagesse, Léna, par sagesse...

Mais bon sang ! Si vous saviez à quel point j'en ai marre de cette sagesse ce soir !"