lundi 25 mai 2009

Joyeux anniversaire mon Amour !

Ses enfants dorment.
Enfin, son Prince et sa Fleur. Car sa Princesse, elle, doit déjà avoir rallumé sa lampe de chevet. Lorsque qu'il montera tout à l'heure les border. Il la trouvera endormie sur une montagne de livres.

Sa femme écrit ou surf.

Il est là, assis sur la terrasse. En train de rouler sa cigarette. Les soirs d'hiver il observe les étoiles. Les soirs d'été il regarde la végétation pousser en écoutant les oiseaux.


En ce soir de printemps, il regarde derrière lui. Il aperçoit une maison. une maison en bois. Une petite fille joue dans le jardin.
-Tenez, une Fleur, c'est pour vous".

Il a à peine le temps de la remercier, que son portable sonne.

-" Bonsoir, vous pourriez passer demain matin pour une saignée s'il vous plaît?"

Il prend son agenda, note le nom, l'adresse, le numéro de téléphone. Il va à sa voiture repérer le lieu dit sur ses cartes IGN.

-"Excusez moi Monsieur, c'est bien ici, le clos des garennes?" Il lève les yeux et se retrouve nez à nez avec un déménageur breton.
-"Oui c'est ici."

A côté de lui, une petite princesse chante. Emporté par sa voix mélodieuse , il la suit comme les enfants avec le musicien de Brême.

Il voit soudain un lion couché dans le fossé. Il est agé et vieux. Son flanc droit est brulé au troisième degré. Il le mets dans le coffre de sa Renault 19, en se disant qu'il a bienfait de vendre sa fiat Uno.

Un prince guerrier s'arrete à sa hauteur.
-"Vous avez besoin d'aide?"
-Non merci ça va aller. Je vais déposer ce lion chez Edouard Herriot. Ensuite, je pense qu'il ira voir Antoine Charial. Par contre, vous pourriez me prêter votre cheval, car je dois me marier dans la forêt de Camors et je pense que ma future épouse appréciera la surprise.

Pour une fois, il allait la bluffer. Elle qui se plaint tout le temps qu'il ne lui fasse jamais de surprise.... Mais en même temps, il a pour escuse d'avoir son diplôme d'état à préparer. Alors....

-"Salam alékoum"
-"Alékoum Salam" En répondant à l'homme noir, il réalise que non seulement il s'est perdu dans ses pensées. Mais aussi, perdu tout cour.....Le voilà rendu au Tchad.

Aprés avoir partager un plat de moules-frites il s'envole pour le festival interceltique de Lorient. Il aime cette ville au cinq ports faisant face à "Enez Groe".

Une voix retentit dans le hall de la gare :
-"Le train à destination de Caen....." Il saute dans le wagon. Epuisé, il sendort. Il se met à rêver d'un Hâvre de paix où un Agneau dort dans les bras d'une Dame de Sévigné..... Un groupe de scouts, en entrant dans le compartiment, le tire de son sommeil. Heureusemnt car le train entre en gare de Saint Lô. Sur le quai il apperçoit son père en maillot de bain en train de faire des longueurs. Sa mère est derrière les fourneaux en train de cuisiner avec sa grand-mére.

-"Bonjour mon chéri, lui dit elle, dés que tes soeurs jumelles seront nées, nous irons voyager ensemble. Les Canaries, Saint Martin, l'Egypte, etc....etc...."
-"D'accord Maman, mais avant je prendrais bien un petit blanc en terrasse sur la place des Terreaux. Il fait chaud."
-"C'est normal d'avoir soif, en ce moment, il parait que dans 33 ans on dira que tu es né l'année de La sécheresse."


jeudi 21 mai 2009

L'Ankou

Cette nuit le sommeil ne vient pas.

Cela fait deux heures que je tourne dans le lit.
Par moment je rallume la lumière pour lire quelques pages de Stieg Larsson : "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes".
Puis lorsque mes paupières deviennent lourdes, je replonge dans l'obscurité.

Mais là, Pen Men s'invite à travers les volets. Un feu blanc. Quatre éclats groupés en 25 secondes. Un-deux-trois-quatre-rien-un-deux-trois-quatre-rien-un-deux-trois-quatre-rien.

L'horloge dans la salle à manger sonne la demie de onze heures. Je fait tomber les draps sur plancher. J'enfile un jean sous ma chemise de nuit. Emprunte la polaire de l'homme qui dort profondément.

Dehors, le vent souffle. Je réalise que j'ai oublié mes tennis dans la maison....tanpis...Inutile de faire grincer une deuxième fois l'escalier.... Le sol est humide, froid. Le souffle du vent dans les feuilles des arbres se confond au bruit des vagues se fracassant dans le trou de l'enfer.

Le trou de l'enfer.....Les vagues....dans une dizaine de minutes le soleil vert s'approchera du fond des eaux glacées.En pressant le pas, j'y serais à minuit.

Au trou de l'enfer.

Mais pieds nus.....difficile de presser le pas. Même si je connais le chemin par coeur...à travers les ronces qui à la fin du mois d'août donnent des mûres gorgées du soleil de l'été....à travers les chardons...à travers les ajoncs....à travers cette lande...

-"Bonsoir"

-"Bonsoir"


-"vous ne tremblez pas?" me demande-t-il surprit.

-"Non. Toute petite, la mort m'angoissait. L'idée que tout s'arrête.Que tous mes sens cessent. Alors, je n'ai jamais accepté que vous puissiez venir un jour. Je n'ai jamais accepté que je sois mortelle. Lorsque l'on parle de vous, je quitte la pièce. Cela ne m'intéresse pas. Je suis immortelle.


-"vraiment? immortelle ?"

-"Et pourquoi pas, d'ailleurs mon fils l'autre jour m'a confié que plus tard il souhaiterait être un Dieu....et...je suis sa mère...."

-"Je vois...."

Un long silence s'installe.

Minuit sonne dans la salle à manger.

-"On y va"

-"Vous êtes sur ? Me serais je trompée alors?"

-"L'erreur est humaine...."

lundi 18 mai 2009

cache-cache....


- Maman, c'est toi qui compte!



- 1;2;3;4;5;6;7;8;9;10 !!!........

Mais où sont ils donc.....

Les enfants......

où êtes voooooouuuus ????????.............

Youuuuhouuuuuuuuuu...........................









lundi 4 mai 2009

L'amitié

Il y a des week-end comme ça....

.....où l'on invite des amis pour passer un bon moment ensemble....

....Et puis il arrive aussi que le week-end peut vite virer au cauchemar.....

Par exemple lorsque Dame Entérite s'invite aussi...en même temps....
et se met à sympathiser avec la grande soeur...puis avec la petite soeur...puis avec la maman...puis avec le Papa...puis avec le copain.....etc...etc....

Par exemple lorsqu'un petit blondinet chute du toboggan sur la terrasse et a besoin de 4 points de suture au front....


Il y a des week end comme ça....

.....où malgré la tempête les invités restent....

....Pour.....


Par exemple installer plus de 350 chaises dans une salle des fêtes pour le Loto du grand frère...

Pour, par exemple, aider à monter un mur en brique.....

Pour, par exemple aider un papa en solo avec deux petites puces bien malades.....

Pour, par exemple, s'occuper de quatre enfants pendant que le cinquième est aux urgences....

Pour, par exemple, passer la tondeuse, en déplaçant même le trampoline! .....

Pour, par exemple, bricoler sur les chutes de gouttière "delamaisonenbois"....

Pour, par exemple, emmener les enfants aux jeux et faire connaissance avec le voisinage....

Pour, par exemple, permettre au grand frère et à la grande soeur de se faire un copain pour la rentrée prochaine dans la nouvelle école.....

Pour, par exemple, déplacer des canapés, démonter un lit et le remonter, passer l'aspirateur sur les sommiers, les matelas, etc...etc....


Il y a des week-end comme ça....


.....où l'on invite des amis ....


Il y a "UN" week-end comme ça....

...qui fera que plus jamais le jeudi soir je chanterais cette chanson sans penser à eux....




L'amitié


Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre

Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras

Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse

Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne

S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois

Françoise Hardy