La ville que j'ai tant aimée
Elle est née d'une ferme tout en haut d'un rocher
Cette ville que j'ai tant, tant et tant aimée
Du lavoir à l'hiver, de l'église à l'été,
Les siècles s'enchaînaient aux années...
Ils avaient les moissons pour vacances l'été
Et les femmes saignaient sur le lin des rouets
Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés
Dans la ville que j'ai tant aimée
On y venait de Nantes les dimanches d'été
Avant qu'elle ne soit grande quand notre siècle est né
Chemises et robes blanches les jardins ouvriers
Fleurissaient sous des ciels de pommiers
C'est la fin de l'enfance et nous avons dansé
Dans l'école un dimanche, il y a six années
Le soleil a brillé sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
Et les filles riaient et les hommes buvaient
La ville était adulte et les arbres chantaient
Et puis une aube grise un matin s'est levée
L'herbe rouille et l'aubier est gelé
Ils ont tout brisé, balayé et brûlé
Ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
J'y ai vu un gamin en costume arlequin
Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé
Nous avons su apprendre aux enfants à rêver
Dans la ville qu'ils ont tant aimée
Tri Yann
Elle est née d'une ferme tout en haut d'un rocher
Cette ville que j'ai tant, tant et tant aimée
Du lavoir à l'hiver, de l'église à l'été,
Les siècles s'enchaînaient aux années...
Ils avaient les moissons pour vacances l'été
Et les femmes saignaient sur le lin des rouets
Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés
Dans la ville que j'ai tant aimée
On y venait de Nantes les dimanches d'été
Avant qu'elle ne soit grande quand notre siècle est né
Chemises et robes blanches les jardins ouvriers
Fleurissaient sous des ciels de pommiers
C'est la fin de l'enfance et nous avons dansé
Dans l'école un dimanche, il y a six années
Le soleil a brillé sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
Et les filles riaient et les hommes buvaient
La ville était adulte et les arbres chantaient
Et puis une aube grise un matin s'est levée
L'herbe rouille et l'aubier est gelé
Ils ont tout brisé, balayé et brûlé
Ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
J'y ai vu un gamin en costume arlequin
Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé
Nous avons su apprendre aux enfants à rêver
Dans la ville qu'ils ont tant aimée
Tri Yann
La Ville que j'ai Tant Aimée est l'adaptation de "The Town I loved so well" de Martin/Coulter.
La ville tant aimée est Derry en Irlande du Nord.
La ville tant aimée est Derry en Irlande du Nord.
"The Town I loved so well"
In my memory I will always see
In my memory I will always see
the town that I have loved so well
where our school played ball by the gasyard wall
and we laughed through the smoke and the smell.
Going home in the rain running up the dark lane
past the jail and down behind the fountain
Those were happy days in so many many ways
in the town I have loves so well.
In the early morning the shirt-factory horn
called women from Craigeen the Moor and the Bog
while the man on the dole played the mother`s role
fed the children and then trained the dogs.
And when times got rough there was just about enough
but they saw it through without complaining
for deep inside was a burning pride
for the town I loved so well.
There was music there in the Derry air
like a language that we could all understand
I remember the day when I earned my first pay
as I played in the small pick-up band.
There I spent my youth and to tell you the truth
I was sad to leave it all behind me
for I`d learned `bout life and I`ve found me a wife
in the town I loved so well.
But when I returned how my eyes have burned
to see how a town could be brought ti its knees
by the armered cars and the bombed-out bars
and the gas that hangs on to every breathe.
Now the army`s installed by that old gasyard wall
and the damned barbwire gets high and higher
with their tanks and their bombs, oh my god what have they done
to the town I loved so well.
Now the music`s gone but I still carry on
for their spirit`s been gone but never broken
they will not forget for their hearts are all set
on tomorrow and peace once again.
For what`s done is done and what`s won is won
and what`s lost is lost and gone forever
I can only pray for a bright brand-new day
to the town I lived so well
Martin/Coulter
where our school played ball by the gasyard wall
and we laughed through the smoke and the smell.
Going home in the rain running up the dark lane
past the jail and down behind the fountain
Those were happy days in so many many ways
in the town I have loves so well.
In the early morning the shirt-factory horn
called women from Craigeen the Moor and the Bog
while the man on the dole played the mother`s role
fed the children and then trained the dogs.
And when times got rough there was just about enough
but they saw it through without complaining
for deep inside was a burning pride
for the town I loved so well.
There was music there in the Derry air
like a language that we could all understand
I remember the day when I earned my first pay
as I played in the small pick-up band.
There I spent my youth and to tell you the truth
I was sad to leave it all behind me
for I`d learned `bout life and I`ve found me a wife
in the town I loved so well.
But when I returned how my eyes have burned
to see how a town could be brought ti its knees
by the armered cars and the bombed-out bars
and the gas that hangs on to every breathe.
Now the army`s installed by that old gasyard wall
and the damned barbwire gets high and higher
with their tanks and their bombs, oh my god what have they done
to the town I loved so well.
Now the music`s gone but I still carry on
for their spirit`s been gone but never broken
they will not forget for their hearts are all set
on tomorrow and peace once again.
For what`s done is done and what`s won is won
and what`s lost is lost and gone forever
I can only pray for a bright brand-new day
to the town I lived so well
Martin/Coulter
Lorsque Jean-Louis Jossic des tri Yann écrit "La ville que j"ai tant aimée", il évoque la ville d'Orvault.
Lors d'élection municipale la gauche avait été battue par la droite.
La politique locale en avait été fortement modifiée.....
Le couplet :
Lors d'élection municipale la gauche avait été battue par la droite.
La politique locale en avait été fortement modifiée.....
Le couplet :
" Ils ont tout brisé, balayé et brûlé
Ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée"
a été modifié au début des années 90 en :
"La rivière scintillait de poissons argentés
Et l'Histoire coulait sur les cailloux du gué,
Ecrite à l'encre d'or et de couleurs inventées
Dans la ville que j'ai tant aimée."
Ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée"
a été modifié au début des années 90 en :
"La rivière scintillait de poissons argentés
Et l'Histoire coulait sur les cailloux du gué,
Ecrite à l'encre d'or et de couleurs inventées
Dans la ville que j'ai tant aimée."