Une femme avec son mari,Antoine, et ses enfants, Elouan, Lena et Anna. Vous souhaitez regarder un peu plus loin? Alors suivez les pas d'Alice dans son pays...
Je ne t'aime pas 31 décembre. Je ne t'ai jamais aimé de toute façon. Car tu sonnes le glas .
Moi j'étais bien en 2009. j'y ai vu ma maison , projet de dix ans, sortir de terre. J'y ai vu les premiers pas de ma Fleur... Les premières histoires à dormir debout de ma princesse... Mon prince devenir un grand garçon...
Je ne t'aime pas 31 décembre. Je ne t'ai jamais aimé de toute façon. Car tu sonnes le glas .
Mais ne tant fait pas 31 décembre... J'en connais qui t'aiment... Qui t'attendent avec impatience...
Et toi, premier janvier... Est ce que je t'aime? Tu sonnes l'heure des résolutions...
Et si ma première résolution était de donner le clap de fin de ce blog? Drôle de résolution n'est ce pas... c'est la première qui m'est venue pourtant...à 1h07...
Mais, saches premier janvier, que je suis une rescapée des fabulettes... Et que tenir une pareille résolution me serais difficile Car :
Que je sois née d'hier ou d'avant le déluge J'ai souvent l'impression de tout recommencer Que j'aie pris ma revanche ou bien trouvé refuge Dans mes chansons, toujours, j'ai voulu exister Que vous sachiez de moi ce que j'en veux bien dire Que vous soyez fidèles ou bien simple passant Et que nous en soyons juste au premier sourire Sachez ce qui, pour moi, est le plus important Oui le plus important
Écrire pour ne pas mourir Écrire, sagesse ou délire Écrire pour tenter de dire Dire tout ce qui m'a blessée Dire tout ce qui m'a sauvée Écrire et me débarrasser Écrire pour ne pas sombrer Écrire, au lieu de tournoyer Écrire et ne jamais pleurer Rien que des larmes de stylo Qui viennent se changer en mots Pour me tenir le cœur au chaud
Que je vive cent ans ou bien quelques décades Je ne supporte pas de voir le temps passer On arpente sa vie au pas de promenade Et puis on s'aperçoit qu'il faudra se presser Que vous soyez tranquille ou plein d'inquiétude Ce que je vais vous dire, vous le comprendrez En mettant bout à bout toutes nos solitudes On pourrait se sentir un peu moins effrayé Un peu moins effrayé
Écrire pour ne pas mourir Écrire, tendresse ou plaisir Écrire pour tenter de dire Dire tout ce que j'ai compris Dire l'amour et le mépris Écrire, me sauver de l'oubli Écrire pour tout raconter Écrire au lieu de regretter Écrire et ne rien oublier Et même inventer quelques rêves De ceux qui empêchent qu'on crève Quand l'écriture, un jour, s'achève
Qu'on m'écoute en passant, d'une oreille distraite Ou qu'on ait l'impression de trop me ressembler Je voudrais que ces mots qui me sont une fête On n'se dépêche pas d'aller les oublier Et que vous soyez critique ou plein de bienveillance Je ne recherche pas toujours ce qui vous plaît Quand je soigne mes mots, c'est à moi que je pense Je veux me regarder sans honte et sans regrets Sans honte et sans regrets
Écrire pour ne pas mourir Écrire, grimace et sourire Écrire et ne pas me dédire Dire ce que je n'ai su faire Dire pour ne pas me défaire Écrire, habiller ma colère Écrire pour être égoïste Écrire ce qui me résiste Écrire et ne pas vivre triste Et me dissoudre dans les mots Qu'ils soient ma joie et mon repos Écrire et pas me foutre à l'eau
Et me dissoudre dans les mots Qu'ils soient ma joie et mon repos Écrire et pas me foutre à l'eau
Écrire pour ne pas mourir Pour ne pas mourir
Anne Sylvestre Ecrire pour ne pas mourir
Alors...
Je vous souhaite une excellente année 2010! et nous sommes le 1er janvier aujourd'hui! Donc, tout va bien... le 31 décembre est encore loin !
Finir sa maison en bois (c'est à dire passer la sous couche, poser le parquet, poser le carrelage, peindre la sous couche, nettoyer la terre cuite, imperméabiliser la terre cuite dans les pièces dites "d'eau" , vitrifier l'escalier, poncer les briques, aspirer 10 mois de poussière sur un chantier et reboucher une tranchée),tondre sa pelouse, faire ses cartons, repasser les chemises de son Homme qui n'en n'a plus pour aller bosser (et là elle peut pas lui dire : fais le toi même car le dit homme(qui repasse d'habitude) n'arrête pas entre son boulot...et la maison...), s'occuper des ses trois loupiots, chérir ses trois loupiots, câliner ses trois loupiots, faire à manger, faire les courses, dire à ses ami(e)s qu'elle ne les oublie pas, dire merci à ceux qui viennent filer un coup de main...remonter le moral... Dire Merci aussi à sa Maman ( formidable Mamé qui en travaillant la semaine gardent les 3 loupiots le week-end et emmène sa puce aux urgences quand cette dernière se renverse son caddie remplie de pot de peinture sur son pied...), Mettre à jour son courrier et ses mails...ne pas oublier les rdv....organiser le déménagement.....
Oui...maintenant qu'Alice à cette formule magique...
Il y aura cette île...à (re)découvrir...comme à chaque fois...
Il y aura son amour...parfois sur l'île...parfois sur le continent...
Il y aura ses enfants...à regarder grandir...
Il y aura sa famille...toujours...
Il y aura ses amis...sur le continent...et ...sur l'île...peut-être....
Il y aura sa maison en bois à terminer...non pas à terminer...car "quand on a plus rien à faire dans une maison...c'est qu'il est temps de la quitter"...dixit Beau-Papa...Donc il y aura sa maison en bois ...
Elle est née d'une ferme tout en haut d'un rocher Cette ville que j'ai tant, tant et tant aimée Du lavoir à l'hiver, de l'église à l'été, Les siècles s'enchaînaient aux années...
Ils avaient les moissons pour vacances l'été Et les femmes saignaient sur le lin des rouets Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés Dans la ville que j'ai tant aimée
On y venait de Nantes les dimanches d'été Avant qu'elle ne soit grande quand notre siècle est né Chemises et robes blanches les jardins ouvriers Fleurissaient sous des ciels de pommiers
C'est la fin de l'enfance et nous avons dansé Dans l'école un dimanche, il y a six années Le soleil a brillé sur les toits ardoisés De la ville que j'ai tant aimée
Et les filles riaient et les hommes buvaient La ville était adulte et les arbres chantaient Et puis une aube grise un matin s'est levée L'herbe rouille et l'aubier est gelé
Ils ont tout brisé, balayé et brûlé Ils ont tout interdit tout arraché Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés De la ville que j'ai tant aimée
J'y ai vu un gamin en costume arlequin Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé Nous avons su apprendre aux enfants à rêver Dans la ville qu'ils ont tant aimée
Tri Yann
La Ville que j'ai Tant Aimée est l'adaptation de "The Town I loved so well" de Martin/Coulter.
La ville tant aimée est Derry en Irlande du Nord.
"The Town I loved so well"
In my memory I will always see
the town that I have loved so well where our school played ball by the gasyard wall and we laughed through the smoke and the smell.
Going home in the rain running up the dark lane past the jail and down behind the fountain Those were happy days in so many many ways in the town I have loves so well.
In the early morning the shirt-factory horn called women from Craigeen the Moor and the Bog while the man on the dole played the mother`s role fed the children and then trained the dogs.
And when times got rough there was just about enough but they saw it through without complaining for deep inside was a burning pride for the town I loved so well.
There was music there in the Derry air like a language that we could all understand I remember the day when I earned my first pay as I played in the small pick-up band.
There I spent my youth and to tell you the truth I was sad to leave it all behind me for I`d learned `bout life and I`ve found me a wife in the town I loved so well.
But when I returned how my eyes have burned to see how a town could be brought ti its knees by the armered cars and the bombed-out bars and the gas that hangs on to every breathe.
Now the army`s installed by that old gasyard wall and the damned barbwire gets high and higher with their tanks and their bombs, oh my god what have they done to the town I loved so well.
Now the music`s gone but I still carry on for their spirit`s been gone but never broken they will not forget for their hearts are all set on tomorrow and peace once again.
For what`s done is done and what`s won is won and what`s lost is lost and gone forever I can only pray for a bright brand-new day to the town I lived so well
Martin/Coulter
Lorsque Jean-Louis Jossic des tri Yann écrit "La ville que j"ai tant aimée", il évoque la ville d'Orvault.
Lors d'élection municipale la gauche avait été battue par la droite.
La politique locale en avait été fortement modifiée.....
Le couplet :
" Ils ont tout brisé, balayé et brûlé Ils ont tout interdit tout arraché Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés De la ville que j'ai tant aimée"
a été modifié au début des années 90 en :
"La rivière scintillait de poissons argentés Et l'Histoire coulait sur les cailloux du gué, Ecrite à l'encre d'or et de couleurs inventées Dans la ville que j'ai tant aimée."